segunda-feira, 31 de maio de 2010

Israël, l’impunité jusqu’à quand ?

Le Monde diplomatique
lundi 31 mai 2010, par Alain Gresh

L’assaut donné le 31 mai à l’aube par l’armée israélienne contre la flottille de bateaux transportant une aide humanitaire à Gaza aurait fait une vingtaine de morts. Cette attaque s’est déroulée dans les eaux internationales. Elle a suscité de nombreuses condamnations, y compris de pays européens et du gouvernement français. Bernard Kouchner a déclaré que « rien ne saurait justifier l’emploi d’une telle violence, que nous condamnons ». Plusieurs pays, dont la Suède, l’Espagne, la Turquie et la France ont convoqué l’ambassadeur israélien. La Grèce a suspendu des manœuvres aériennes avec Israël et annulé une visite du chef de l’armée de l’air israélienne.
Bien sûr, ces condamnations sont les bienvenues. Même s’il reste quelques personnes qui osent trouver des justifications à l’action israélienne. Ainsi, le porte-parole de l’UMP, l’ineffable Frédéric Lefebvre, a fait savoir, selon l’AFP, que son parti « regrette » les morts, mais dénonce les « provocations » de « ceux qui se disent les amis des Palestiniens ».
La veille de cette action militaire, faisant preuve d’une prescience qui fait partie de ses innombrables qualités, Bernard-Henri Lévy déclarait à Tel-Aviv : « Je n’ai jamais vu une armée aussi démocratique, qui se pose tellement de questions morales. » (Haaretz.com, 31 mai). Il est vrai que, lors de la guerre de Gaza, notre philosophe s’était pavané sur un char israélien pour entrer dans le territoire. Réagissant à l’attaque aujourd’hui, Lévy l’a qualifiée, selon l’AFP, de « stupide » car risquant de ternir l’image d’Israël. Pas un mot de condamnation, pas un mot de regret pour les tués...
La seule question qui se pose maintenant est de savoir quel prix le gouvernement israélien devra payer pour ce crime. Car, depuis des années, les Nations unies ont adopté des dizaines de résolutions (« Résolutions de l’ONU non respectées par Israël », Le Monde diplomatique, février 2009), l’Union européenne a voté d’innombrables textes qui demandent à Israël de se conformer au droit international, ou tout simplement au droit humanitaire, en levant, par exemple, le blocus de Gaza. Ces textes ne sont jamais suivis du moindre effet. Au contraire, l’Union européenne et les Etats-Unis récompensent Israël.
C’est ce qu’a prouvé l’admission d’Israël dans l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), la semaine dernière, et la visite en France du premier ministre israélien Nétanyahou pour assister à l’intronisation de son pays. Comme le précisait un communiqué de l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) du 30 avril, « Israël à l’OCDE ? Un mauvais coup contre la paix ! », cette adhésion valait acceptation de l’inclusion de la Cisjordanie et du Golan dans le « périmètre » israélien. Le fait qu’Israël se permette quelques jours plus tard d’attaquer la flottille de la paix confirme que cet Etat voit dans ces bonnes manières un feu vert pour toutes ses actions.
Cela avait déjà été le cas en décembre 2008. C’était alors l’Union européenne qui avait décidé le « rehaussement » des relations bilatérales avec Israël, donnant à cet Etat des privilèges dont ne disposaient jusque-là que quelques grandes puissances. Les chars israéliens pouvaient quelques jours plus tard partir à l’assaut du territoire de Gaza et commettre, en toute impunité, des « crimes de guerre », voire des « crimes contre l’humanité ».
Richard Falk, envoyé spécial des Nations unies pour les territoires occupés, écrivait, dans Le Monde diplomatique (mars 2009) un texte intitulé : « Nécessaire inculpation des responsables de l’agression contre Gaza ». Quelques mois plus tard, la commission des Nations unies présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone remettait ses conclusions. Elles étaient accablantes pour Israël, même si elles n’épargnaient pas le Hamas. Le texte confirmait que c’était bien l’armée israélienne qui avait rompu le cessez-le-feu et mettait en lumière les crimes commis. Ce texte confirmait de nombreux rapports déjà publiés par Amnesty International et Human Rights Watch.
Ces textes n’ont débouché sur aucune sanction contre le gouvernement israélien. Un des arguments avancés pour justifier cette passivité est que les faits incriminés seraient l’objet d’enquêtes sérieuses en Israël, ce que dément de manière argumentée la juriste Sharon Weill, dans Le Monde diplomatique (septembre 2009) : « De Gaza à Madrid, l’assassinat ciblé de Salah Shehadeh ».
On assiste d’ailleurs en Israël à une offensive sans précédent contre les organisations de défense des droits humains, qu’elles soient internationales ou israéliennes, considérées désormais comme une menace stratégique pour l’Etat, juste après la menace de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah. Une véritable entreprise de délégitimation se déploie contre ces organisations à travers des groupes soutenus par le gouvernement et l’extrême droite comme NGO Monitor, menée parallèlement à une guerre de propagande pour justifier l’injustifiable (lire Dominique Vidal, « Plus le mensonge est gros... », Le Monde diplomatique, février 2009). Est-il vraiment étonnant que des soldats israéliens considèrent les militants venus apporter du ravitaillement à Gaza comme des « terroristes » et les traitent comme tels ?
L’impunité durera-t-elle ou certains gouvernements oseront-ils prendre des mesures concrètes pour sanctionner Israël, pour faire comprendre à son gouvernement (et aussi à son peuple) que cette politique a un prix, que la répression a un prix, que l’occupation a un prix ?
Dans le cadre de l’Union européenne, Paris pourrait suggérer à ses partenaires de suspendre l’accord d’association en vertu de l’article 2, qui affirme explicitement qu’Israël doit protéger les droits humains (lire Isabelle Avran, « Atermoiements de l’Union européenne face à Israël », La valise diplomatique, 25 juin 2009).
La France pourrait déjà, seule, sans attendre l’accord de ses partenaires européens, prendre trois mesures :
  1. d’abord, et ce serait seulement se conformer au droit et aux décisions de l’Union européenne, lancer une campagne pour tracer l’origine des produits israéliens exportés en France et interdire (pas seulement taxer) les produits des colonies ;
  2. ensuite, affirmer que l’installation de colons dans les territoires occupés n’est pas acceptable et que ceux-ci devraient donc être soumis à une demande de visa s’ils désirent se rendre en France – une mesure facile à mettre en œuvre à partir des adresses des individus désirant visiter notre pays ;
  3. enfin, proclamer que des citoyens français qui effectuent leur service militaire en Israël ne sont pas autorisés à servir dans les territoires occupés. Leur participation aux actions d’une armée d’occupation pourrait entraîner des poursuites judiciaires.
Bernard Kouchner a annoncé qu’il n’y avait pas de citoyens français parmi les personnes tuées sur les bateaux. Mais sait-il s’il y a des citoyens français parmi ceux qui sont responsables de ce crime ?



Israel: Um governo de piromaníacos põe fogo no Oriente Médio

31/6/2010, Uri Avnery, Gush Shalom [Bloco da Paz] Telavive (Press-release)

traduzido por Caia Fittipaldi

“Só um governo que já tenha perdido toda a capacidade de se autoconter e toda a conexão com a realidade comete tal crime. Atirar contra ativistas pacifistas, agentes de obra de auxílio humanitário, de várias nacionalidades, tomá-los como inimigos e enviar força militar massiva, em águas internacionais, atirar para matar e matar, é inconcebível!”

“Ninguém no mundo acreditará nas desculpas e mentiras do governo de Israel e dos porta-vozes do Exército” – disse o ex-deputado Uri Avnery, do movimento “Bloco da Paz”. Os ativistas do “Bloco da Paz”, com vários outros grupos, reuniram-se hoje em Ashdod, Tel-Aviv, Haifa e Jerusalem.

Hoje é dia de desgraça para o Estado de Israel. Dia de ansiedade, em que os israelenses descobrimos que nosso futuro está entregue a um bando de alucinados, todos de armas engatilhadas, atirando sem qualquer senso de responsabilidade. Hoje é dia de desgraça e loucura e estupidez sem limites. Dia em que o governo de Israel enlameou o nome do país ante todo o mundo, juntou mais provas, a comprovas que a imagem de uma Israel brutal, agressiva, não é invenção de propaganda. Hoje Israel dá um passo gigantesco afastando-se dos poucos amigos que nos restam no mundo.

Sim, houve ato de provocação no litoral de Gaza. Mas os provocadores não foram os ativistas pacifistas convidados a vir à Palestina e que tentavam chegar. Provocação houve, isso sim, praticada pelos comandos armados e encapuzados dos barcos de guerra, a mando do governo de Israel, que, para bloquear o avanço dos barcos dos pacifistas, não vacilou em atirar para matar, e matar!

É hora de levantar o sítio que sufoca a Faixa de Gaza e que tanto sofrimento causa aos palestinos. Hoje, o governo de Israel arrancou a máscara da face – com as próprias mãos – e mostrou a verdade: Israel jamais “desengajou-se” de Gaza. Nenhum desengajamento há, se Israel bloqueia o acesso à área ou manda soldados com ordem para matar e ferir quem tente chegar a Gaza.

Pelos Acordos de Oslo, há 17 anos, o Estado de Israel comprometeu-se a permitir e estimular a construção de um porto de águas profundas em Gaza, pelo qual os palestinos pudessem importar e exportar livremente seus produtos e o que necessitassem comprar, para desenvolver livremente sua economia. É hora de cumprir o acordado e abrir o Porto de Gaza. Só depois que o porto de Gaza estiver aberto, para livre movimentação, como acontece nos portos de Ashdod e Haifa, então sim, Israel ter-se-á “desengajado” da Faixa de Gaza. Até lá, o mundo continuará – com razão – a considerar a Faixa de Gaza como território ocupado por Israel; e Israel, responsável pelo destino dos seres humanos que vivem lá.

O artigo original, em inglês, pode ser lido em:

A government of pyromanics sets fire to the region

A farsa eleitoral na Colômbia


O Escândalo da farsa eleitoral colombiana



Está acontecendo um verdadeiro escândalo eleitoral logo aqui ao lado, na Colômbia, mas, no Brasil, estamos completamente alheios ao fato. Uma eleição está sendo roubada pelo regime de forma descarada, com relatos sucessivos de fraudes, intimidações, assassinatos e incursão de agentes norte-americanos no país para influírem no processo. Contudo, na imprensa brasileira mal se percebe que o país vizinho começou a escolher seu novo presidente.

Contrariando as pesquisas de intenção de voto, o candidato governista, Juan Manuel Santos, do Partido de Unidade Nacional, o mesmo do presidente Alvaro Uribe, teve mais do que o dobro dos votos do oposicionista Antanas Mockus, do Partido Verde, na eleição de ontem.

Os observadores internacionais e nacionais estão fazendo reiteradas denúncias. A candidatura de Santos teria sido beneficiada pela compra de votos, segundo acusa relatório da Missão de Observação Eleitoral (MOE) da Colômbia. Mesmo com a segurança reforçada em todo o país, foram registradas 17 ações armadas, de acordo com a entidade. Esses ataques impediram que muitos eleitores chegassem aos centros de votação. Houve bloqueio de estradas e a descoberta de explosivos em zonas rurais. Várias mortes foram registradas.

É voz corrente no país que está sendo encenada uma farsa ao fim da qual o candidato de Uribe será eleito. Tanto é verossímil essa versão que a abstenção chegou a 51%. A maioria da população nem se atreve a se arriscar a ir votar e sofrer pressões e constrangimentos. A transição vai sendo conduzida muito mais pela Cia do que pelo regime beneficiado pelas fraudes – um regime afundado em denúncias e escândalos de corrupção.

No entanto, você já ouviu o Arnaldo Jabor vociferar contra a Colômbia chamando o regime de Uribe de “ditadura”? Onde estão Globos, Folhas, Vejas e Estadões para condenaram essa farsa eleitoral na Colômbia, esse estupro da democracia que acontece aqui ao nosso lado? A eloqüência com que condenam a Venezuela ou a Bolívia que têm feito eleições inquestionáveis simplesmente vira fumaça diante de um país como a Colômbia, em que a democracia é uma enorme farsa.

No Bom Dia Brasil, por exemplo, nenhuma palavra sobre fraudes, pressões, assassinatos de eleitores ou sobre a incursão americana no processo eleitoral colombiano. Só falaram que as pesquisas “erraram”. A Folha de São Paulo desta segunda, nada noticiou sobre o assunto. O Globo diz que o candidato de Uribe “surpreendeu”. O Estadão diz apenas que o candidato do regime foi “o mais votado”. O Valor diz, seco, que “haverá segundo turno”.

A exceção foi o Jornal do Brasil, reportando denúncias de compras de votos, e matéria do UOL que não foi parar no jornal do grupo Folha.

Junte-se essa postura da imprensa brasileira com a que adotou em relação ao golpe em Honduras, criando mais uma expressão polêmica, a do “golpe constitucional”, ou a discurseira que os veículos de Marinhos, Frias, Civitas e Mesquitas mandaram seus capangas “colunistas” e “blogueiros” espalharem sobre cassar a candidatura Dilma Rousseff por “propaganda antecipada” e se terá claro quanta ameaça ainda pesa sobre a democracia brasileira.

No Blog da Cidadania

Carta da Flotilha da Liberdade

31/05/2010 - 10:35 | Iara Lee | São Paulo


A brasileira Iara Lee, cineasta e ativista social, era uma das integrantes da "Flotilha da Liberdade", um grupo de seis navios que transportava mais de 750 pessoas com ajuda humanitária para a Faixa de Gaza e que foi atacado por Israel na madrugada dessa segunda-feira (31/5). Ainda não há informações sobre seu paradeiro.

Abaixo, um texto escrito por Iara pouco antes da viagem.


Por que vou a Gaza


Em alguns dias eu serei a única brasileira a embarcar num navio que integra a GAZA FREEDOM FLOTILLA. A recente decisão do governo israelense de impedir a entrada do acadêmico internacionalmente reconhecido Noam Chomsky nos Territórios Ocupados da Palestina sugere que também seremos barrados. Não obstante, partiremos com a intenção de entregar comida, água, suprimentos médicos e materiais de construção às comunidades de Gaza.

Normalmente eu consideraria uma missão de boa vontade como esta completamente inócua. Mas agora estamos diante de uma crise que afeta os cidadãos palestinos criada pela política internacional. É resultado da atitude de Israel de cercar Gaza em pleno desafio à lei internacional. Embora o presidente Lula tenha tomado algumas medidas para promover a paz no Oriente Médio, mais ação civil é necessária para sensibilizar as pessoas sobre o grave abuso de direitos humanos em Gaza.


O cerco à Faixa de Gaza pelo governo israelense tem origem em 2005, e vem sendo rigorosamente mantido desde a ofensiva militar israelense de 2008-09, que deixou mais de 1.400 mortos e 14.000 lares destruídos. Israel argumenta que suas ações militares intensificadas ocorreram em resposta ao disparo de foguetes ordenado pelo governo Hamas, cuja legitimidade não reconhece. Porém, segundo organizações internacionais de direitos humanos como Human Rights Watch, a reação militar israelense tem sido extremamente desproporcional.


O cerco não visa militantes palestinos, mas infringe as normas internacionais ao condenar todos pelas ações de alguns. Uma reportagem publicada por Amnesty International, Oxfam, Save the Children, e CARE relatou, “A crise humanitária [em Gaza] é resultado direto da contínua punição de homens, mulheres e crianças inocentes e é ilegal sob a lei internacional.”


Como resultado do cerco, civis em Gaza, inclusive crianças e outros inocentes que se encontram no meio do conflito, não têm água limpa para beber, já que as autoridades não podem consertar usinas de tratamento destruídas pelos israelenses. Ataques aéreos que danaram infraestruturas civis básicas, junto com a redução da importação, deixaram a população em Gaza sem comida e remédio que precisam para uma sobrevivência saudável.


Nós que enfrentamos esta viagem estamos, é claro, preocupados com nossa segurança também. Anteriormente, alguns barcos que tentaram levar abastecimentos a Gaza foram violentamente assediados pelas forças israelenses. Dia 30 de dezembro de 2008 o navio ‘Dignity’ carregava cirurgiões voluntários e três toneladas de suprimentos médicos quando foi atacado sem aviso prévio por um navio israelense que o atacou três vezes a aproximadamente 90 milhas da costa de Gaza. Passageiros e tripulantes ficaram aterrorizados, enquanto seu navio enchia fazia água e tropas israelenses ameaçavam com novos disparos.


Todavia eu me envolvo porque creio que ações resolutamente não violentas, que chamam atenção ao bloqueio, são indispensáveis esclarecer o público sobre o que está de fato ocorrendo. Simplesmente não há justificativa para impedir que cargas de ajuda humanitária alcancem um povo em crise.


Com a partida dos nossos navios, o senador Eduardo Matarazzo Suplicy mandou uma carta de apoio aos palestinos para o governo de Israel. “Eu me considero um amigo de Israel e simpatizante do povo judeu” escreveu, acrescentando: “mas por este meio, e também no Senado, expresso minha simpatia a este movimento completamente pacífico… Os oito navios do Free Gaza Movement (Movimento Gaza Livre) levarão comida, roupas, materiais de construção e a solidariedade de povos de várias nações, para que os palestinos possam reconstruir suas casas e criar um futuro novo, justo e unido.”


Seguindo este exemplo, funcionários públicos e outros civis devem exigir que sejam abertos canais humanitários a Gaza, que as pessoas recebam comida e suprimentos médicos, e que Israel faça um maior esforço para proteger inocentes. Enquanto eu esteja motivada a ponto de me integrar à viagem humanitária, reconheço que muitos não têm condições de fazer o mesmo. Felizmente, é possível colaborar sem ter que embarcar em um navio. Nós todos simplesmente temos que aumentar nossas vozes em protesto contra esta vergonhosa violação dos direitos humanos.


Artigo original do Opera Mundi


“Israel perdeu a legitimidade internacional”

Ministro das Relações Exteriores da Turquia, no Conselho de Segurança, hoje:

“Israel perdeu a legitimidade internacional”

31/5/2010, Al-ManarTV, Beirute – traduzido por Caia Fittipaldi

Israel “perdeu a legitimidade”, depois de atacar um comboio civil de ajuda humanitária, ataque do qual resultaram 19 mortos, disse o Ministro das Relações Exteriores da Turquia Ahmet Davutoglu, na reunião extraordinária do Conselho de Segurança da ONU, nessa 2ª-feira, convocada para discutir o massacre de civis, por Israel, na madrugada de hoje.

“Nação-estado que escolhe essa via de violência perde a legitimidade como membro respeitoso da comunidade internacional”, disse o ministro turco. E prosseguiu: “Israel cometeu crime grave, com total desconsideração de todos os valores em nome dos quais se estabeleceu o sistema das Nações Unidas”.

Israel enfrenta no dia de hoje uma onda de condenação da comunidade internacional, reação ao ataque dessa madrugada.

Yahya Mahmassani, representante do Grupo Árabe na ONU, disse que o Conselho de Segurança terá de considerar várias questões importantes. “Exigimos a condenação de Israel, porque o ataque aconteceu em águas internacionais. Segundo, exigimos o fim do bloqueio de Gaza, de modo a que os palestinos possam receber os alimentos, remédios, materiais de construção e outros itens necessários à sobrevivência que lhes foram enviados. Terceiro, exigimos que Israel seja processada, nos termos da lei internacional”, disse Mahmassani à Associated Press. “É indispensável que se instaure uma investigação por comissão internacional.”

O representante permanente da Palestina na ONU Riyad Mansour disse que “esperamos que até o final do dia de hoje o Conselho de Segurança chegará a alguma decisão, que terá de ser a de processar e julgar Israel pelo crime que cometeu em águas internacionais, com a imposição das sanções correspondentes”.

O Líbano ocupa a presidência rotativa do Conselho de Segurança até amanhã, 3ª-feira, às 16h GMT.


O informe original, em inglês, pode ser lido em:

Turkish FM at U.N.S.C Meeting: Israel Has Lost International Legitimacy


ONU condena “comportamento ilegal e assassino” de Israel

Secretário-Geral Ban Ki-moon

Secretário-Geral Ban Ki-moon

O Secretário-Geral Ban Ki-moon expressou hoje (31) seu choque com o ataque mortal feito por Israel a barcos carregados com suprimentos de emergência que se dirigiam a Gaza, e pediu a Israel que explicasse integralmente suas ações.

Segundo a imprensa, esta manhã, em águas internacionais, as forças israelenses atacaram de surpresa o comboio de seis navios contendo ajuda humanitária, que também transportava centenas de ativistas, com mais de dez pessoas sendo mortas.

“Condeno este tipo de violência”, declarou Ban Ki-moon em Kampala, Uganda, onde presidiu a Primeira Conferência de Revisão do Tribunal Penal Internacional (ICC). “É vital que haja uma investigação completa para determinar exatamente como ocorreu este derramamento de sangue. Acredito que Israel deve fornecer urgentemente uma explicação completa”. O Conselho de Segurança se reunirá esta tarde para discutir o incidente. Ban Ki-moon afirmou que a Liga dos Estados Árabes também poderá realizar uma sessão emergencial sobre o assunto.

Na semana passada, o escritório do Porta-Voz do Secretário-Geral instou veementemente que “todos os envolvidos ajam com um senso de cautela e responsabilidade e trabalhem para uma solução satisfatória” sobre a questão do comboio de ajuda.

As Nações Unidas tem repetidamente se manifestado contra o bloqueio de Gaza e sobre sua preocupação sobre o fluxo insuficiente de material para a área para atender as necessidades básicas e estimular a reconstrução. Ban advertiu em um recente encontro que o bloqueio “cria um sofrimento inaceitável, fere as forças de moderação e fortalece extremistas”.

Também se manifestou contra o ataque de hoje a Alta Comissária da ONU para os Direitos Humanos, Navi Pillay. Ela salientou que “nada pode justificar o resultado terrível dessa operação”. Apelando para uma investigação sobre o incidente, ela ressaltou a necessidade da responsabilização. “Inequivocamente condeno o que parece ser o uso desproporcionado de força, resultando na morte e ferimento de tantas pessoas tentando levar a ajuda tão necessária ao povo de Gaza, que já vem enfrentando um bloqueio por mais de três anos”, declarou Pillay.

Alta Comissária da ONU para os Direitos Humanos, Navi Pillay, afirmou que “nada pode justificar o resultado terrível dessa operação”. Foto: UN/Eskinder Debebe

Alta Comissária da ONU para os Direitos Humanos, Navi Pillay, afirmou que “nada pode justificar o resultado terrível dessa operação”. Foto: UN/Eskinder Debebe

Ela apelou ao governo israelense que atenda à “visão quase unânime em nível internacional de que o contínuo bloqueio da Faixa de Gaza é desumano e ilegal”. O bloqueio, afirmou a Alta Comissária, “está no cerne de muitos dos problemas que afligem a situação entre Israel e a Palestina, assim como a impressão de que o governo israelense trata do direito internacional com perpétuo desprezo”. Sem o bloqueio, ela observou, “não haveria necessidade de frotas como esta”.

Relator Especial sobre a situação dos Direitos Humanos no território ocupado da Palestina, Richard Falk. Foto: UN/Paulo Filgueiras

Relator Especial sobre a situação dos Direitos Humanos no território ocupado da Palestina, Richard Falk. Foto: UN/Paulo Filgueiras

Já o Relator Especial sobre a situação dos Direitos Humanos no território ocupado da Palestina, Richard Falk, declarou que “Israel é culpado por um comportamento chocante, usando armas letais contra civis desarmados a bordo de navios que se encontravam em alto mar, onde existe liberdade de navegação, de acordo com a lei dos mares”.

Ele repetiu os pedidos feitos pelo Secretário-Geral e pela Alta Comissária para uma investigação sobre o incidente de hoje, sublinhando que “é essencial que os israelenses responsáveis por este comportamento ilegal e assassino, incluindo líderes políticos que deram as ordens, sejam penalmente responsabilizados pelo seus atos equivocados”.

Falk caracterizou o bloqueio de Gaza como uma “forma maciça de punição coletiva”, que equivale a um crime contra a humanidade. “A menos que uma ação rápida e decisiva seja tomada para contestar a abordagem israelense de Gaza, todos nós seremos cúmplices das políticas criminosas que estão desafiando a sobrevivência de toda uma comunidade sitiada”, concluiu.

Governo brasileiro condena com veemência ataque israelense e defende investigação independente

31 de maio de 2010 às 15:09

Nota oficial do Ministério das Relações Exteriores

31/05/2010 – Com choque e consternação, o Governo brasileiro recebeu a notícia do ataque israelense a um dos barcos da flotilha que levava ajuda humanitária internacional à Faixa de Gaza, do qual resultou a morte de mais de uma dezena de pessoas, além de ferimentos em outros integrantes.

O Brasil condena, em termos veementes, a ação israelense, uma vez que não há justificativa para intervenção militar em comboio pacífico, de caráter estritamente humanitário. O fato é agravado por ter ocorrido, segundo as informações disponíveis, em águas internacionais. O Brasil considera que o incidente deva ser objeto de investigação independente, que esclareça plenamente os fatos à luz do Direito Humanitário e do Direito Internacional como um todo.

Os trágicos resultados da operação militar israelense denotam, uma vez mais, a necessidade de que seja levantado, imediatamente, o bloqueio imposto à Faixa de Gaza, com vistas a garantir a liberdade de locomoção de seus habitantes e o livre acesso de alimentos, remédios e bens de consumo àquela região.

Preocupa especialmente ao Governo brasileiro a notícia de que uma brasileira, Iara Lee, estava numa das embarcações que compunha a flotilha humanitária. O Ministro Celso Amorim, ao solidarizar-se com os familiares das vítimas do ataque, determinou que fossem tomadas providências imediatas para a localização da cidadã brasileira.

A Representante do Brasil junto à ONU foi instruída a apoiar a convocação de reunião extraordinária do Conselho de Segurança das Nações Unidas para discutir a operação militar israelense.

O Embaixador de Israel no Brasil está sendo chamado ao Itamaraty para que seja manifestada a indignação do Governo Brasileiro com o incidente e a preocupação com a situação da cidadã brasileira.

Original Viomundo

Comentário do Embaixador Arnaldo Carrilho (na RPDC):

Foi preciso que um gendarme levasse dois tiros e morresse numa rua de Annaba (então Philipeville), para que os franceses intuíssem a existência de árabes, na Argélia...Agora, o bárbaro episódio de mais um ato de terrorismo do Estado sionista de Israel contra militantes de várias origens e nacionalidades, revela que a Questão da Palestina não interessa tão-somente àqueles "beduínos" dos TPOs (Territórios Palestinos Ocupados: Jerusalém Leste, Cisjordânia, Vale do Jordão e Ghazaa).

Além das Resoluções 242 e 338, votadas há 43 e 37 anos, respectivamente, jamais cumpridas, desde 1948 Israel massacra, rouba, violenta, explora e oprime o povo nativo da Palestina. Mas há estrangeiros envolvidos, agora, inclusive uma brasileira, Iara Lee, para que o mundo perceba a senda criminosa que o "povo do Holocausto" tem palmilhado para desenvolver sua arrogância e prepotência.

O acontecimento de ontem na embarcação turca é mais uma conta de sangue e injustiça acrescentada ao pesado rosário de tragédias quotidianas perpetradas por Israel. Os dicursos do RP israelense perante a AGNU e a nota lida por seu Vice-Ministro (dos Negócios Estrangeiros) a ninguém podem convencer. No entanto, a nota da Pasta a que sirvo desde 1961 é incisiva o bastante para mostrar ao mundo que o Brasil de hoje não mais é o dos "Tristes Trópicos", muito menos o País folclorizado com que suas classes dominantes promoviam, para encobrir nossas misérias, acima de todas as morais.
Abraços, nesta primeira alvorada (coreana) de junho, do
Arnaldo C.


Ataque de Israel a barcos com ajuda humanitária é condenado pelo Parlamento Mercosul

31 mai 2010 - 15:15

Da assesssoria do deputado federal Dr. Rosinha (PT):

Parlamento do Mercosul condena "violência absurda e desnecessária" de Israel

Aprovado pela Mesa do Parlasul em Buenos Aires, texto proposto pelo deputado brasileiro Dr. Rosinha (PT-PR) aponta que o Estado israelense despreza a comunidade internacional e defende punição aos culpados pelo ataque à frota humanitária
A Mesa Diretora do Parlamento do Mercosul (Parlasul) aprovou nesta segunda-feira (31) em Buenos Aires uma nota de repúdio ao Estado de Israel pelo ataque contra a frota de ajuda humanitária que se dirigia à Faixa de Gaza.
A nota manifesta a “indignação” do Parlasul contra “a violência absurda e desnecessária praticada pelo Estado de Israel”.
“Esse ato irracional de violência contra uma iniciativa humanitária e política absolutamente pacífica revela desprezo pela comunidade internacional e pelos princípios mais elementares do Direito Internacional Público”, diz trecho da nota. “Deve-se salientar que o ataque desproporcional ocorreu ainda em águas internacionais.”
O texto-base do documento foi proposto pelo deputado federal Dr. Rosinha (PT-PR), ex-presidente do Parlamento do Mercosul que representou, na reunião da Mesa, o senador Aloizio Mercadante (PT-SP), atual vice-presidente brasileiro do órgão.
A nota do Parlasul defende “uma investigação internacional consistente” que leve à “efetiva punição dos culpados pelo crime”.
Composta por representantes da Argentina, Paraguai, Uruguai e Brasil, a Mesa Diretora do órgão condenou ainda “o cruel bloqueio” à Faixa de Gaza, por punir indiscriminadamente crianças, mulheres e civis inocentes. “Trata-se [o bloqueio] de uma violência que não condiz com os princípios e os motivos que levaram à criação do Estado de Israel.”
Por fim, o texto manifesta o apoio do Parlamento do Mercosul às iniciativas de paz e diálogo no Oriente Médio, “única forma viável e civilizada de por fim às tensões”.
Abaixo, a íntegra da nota da Mesa Diretora do Parlamento do Mercosul.


NOTA – MESA DIRETORA DO PARLAMENTO DO MERCOSUL

A Mesa Diretora do Parlamento do Mercosul vem a público manifestar a sua indignação contra a violência absurda e desnecessária praticada pelo Estado de Israel contra a chamada Frota da Liberdade, que pretendia levar ajuda humanitária à Faixa de Gaza.
Esse ato irracional de violência contra uma iniciativa humanitária e política absolutamente pacífica revela desprezo pela comunidade internacional e pelos princípios mais elementares do Direito Internacional Público. Deve-se salientar que o ataque desproporcional ocorreu ainda em águas internacionais.
Não basta lamentar as mortes e os feridos, é necessária uma investigação internacional consistente que averigúe o incidente e leve à efetiva punição dos culpados pelo crime.
A Mesa Diretora condena também o cruel bloqueio à Gaza, que pune indiscriminadamente crianças, mulheres e civis inocentes. Trata-se de uma violência que não condiz com os princípios e os motivos que levaram à criação do Estado de Israel.
O Parlamento do Mercosul expressa suas sentidas condolências aos familiares dos mortos e feridos da Frota da Paz e sua solidariedade à nação da Turquia, profundamente atingida pelo crime perpetrado.
Por último, a Mesa Diretora do Parlamento Mercosul manifesta seu apoio às iniciativas de paz e diálogo no Oriente Médio, única forma viável e civilizada de por fim às tensões que prejudicam toda a ordem mundial.
Buenos Aires, em 31 de maio de 2010.

Israel ataca barcos desarmados em alto mar e culpa os mortos e bin Laden

31/05/2010 – 09h26

Israel culpa tripulantes e diz que frota foi “provocação política”

na Folha de S. Paulo

O governo israelense lamentou os ataques desta segunda-feira (31) contra a “Frota da Liberdade”, que deixaram ao menos dez mortos, mas indicou que os tripulantes são “culpados” e que o Exército de Israel apenas retaliou contra “ativistas violentos” que teriam sacado dois revólveres contra os soldados.

O Exército israelense confirmou em boletim mais recente o número de dez mortos.

Anteriormente, a rede britânica BBC informava 16 mortos, e o Canal 10, de Israel, chegou a indicar que o ataque teria vitimado 19 ativistas, número também informado pela agência France Presse.

“Certamente lamentamos as vítimas, mas a responsabilidade pelas vítimas é deles, daqueles que atacaram os soldados israelenses”, assinalou o vice-chanceler israelense, Daniel Ayalon –do mesmo partido do chanceler Avigdor Lieberman– em entrevista coletiva do ministério de Relações Exteriores de Israel, em Jerusalém.

Em comunicado, o Exército israelense assegura que dois “ativistas violentos sacaram os revólveres” de suas tropas “e aparentemente abriram fogo contra os soldados, como provam os cartuchos vazios dos revólveres”.

Na entrevista coletiva, Ayalon destacou que seu país “fez todo o possível para deter” a frota, mas seus integrantes “responderam inclusive com armas”. O vice-chanceler disse ainda que “nenhum país soberano toleraria essa violência”.

Além disso, ele assegurou que “os organizadores” — em referência à ONG turca IHH, um dos diversos grupos que participavam da iniciativa — tem “estreitos laços” com “organizações terroristas internacionais”, como a rede Al Qaeda.

Ayalon pediu que “todos os países trabalhem juntos para acalmar a situação” e que não sejam “pessimistas demais” sobre as consequências que possa ter a operação nas relações diplomáticas de Israel com outros Estados.

O “Canal 10″ da televisão israelense assegura que pelo menos 14 pessoas morreram e dezenas ficaram feridas no ataque à “Frota da Liberdade”, um grupo de seis navios que transporta mais de 750 pessoas com ajuda humanitária para a Faixa de Gaza.

O Exército israelense reconhece em comunicado a morte de dez ativistas durante a tomada de controle das embarcações, que aconteceu esta madrugada a cerca de 20 milhas da faixa palestina.

Decisão de atacar

O porta-voz do Exército israelense, general Avi Benayahu, afirmou que o ataque contra a frota humanitária pró-palestina aconteceu em águas internacionais.

“O comando agiu em alto mar entre 4H30 e 5H00, a uma distância de 70 a 80 milhas (130 a 150 km) de nossa costa”, afirmou o general à rádio pública.

Segundo os termos dos acordos de paz de Oslo (1993), Israel mantém o controle das águas territoriais diante da Faixa de Gaza em uma distância de 20 milhas (37 km).

De acordo com a imprensa israelense, as autoridades militares tinham duas opções: uma intervenção em alto-mar contra a pequena frota ou uma abordagem quando os barcos entrassem no limite de 20 milhas. Acabaram escolhendo a primeira.

O general Benayahu também disse não saber quem deu a ordem de abrir fogo.

“A Marinha atuou de acordo com as ordens e as regras de disparo são muito claras. Os soldados foram advertidos de que não deviam ceder às provocações”, destacou o general Benayahu.

Para o ministro de Defesa de Israel, Ehud Barak, o ataque ocorreu em decorrência da violência dos organizadores da frota, o que teria sido uma “provocação política” ao país.

Ataque

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Segundo a imprensa turca, o ataque aconteceu em águas internacionais por volta das 4h (horário local, 22h de Brasília do domingo).

As autoridades turcas tentaram entrar em contato com o navio Mavi Marmara, mas não conseguiram.

Os canais de televisão turcos mostraram imagens ao vivo do ataque até as 5h local (23h de domingo em Brasília), quando a conexão foi cortada.

O ministério de Assuntos Exteriores turco tentou ligar para Israel várias vezes desde a partida da frota da Turquia para pedir que não interferisse em seu objetivo.

Agora se espera que a diplomacia turca dê uma resposta e se abra um novo capítulo nas críticas relações entre Turquia e Israel, que ficaram abaladas desde o ataque israelense à faixa de Gaza entre 2008 e 2009.

Em Istambul, centenas de pessoas se concentraram na frente do consulado de Israel e tentaram invadir o local, mas foram impedidos pela polícia.

Nota do Viomundo: A máquina de propaganda de Israel em ação, com apoio da grande mídia. Ainda vão dizer que a Dilma e o Lula estavam a bordo, junto com o bin Laden e o Evo “exportador de cocaína” Morales.

Deu na Al Jazeera:

http://www.viomundo.com.br/voce-escreve/israel-ataca-barcos-desarmados-em-alto-mar-e-culpa-os-mortos-e-bin-laden.html

Israel ataca navios com ajuda humanitária para Gaza


Contam-se 19 mortos e dezenas de feridos no ataque israelita à "Frota Liberdade" que transportava para Gaza cerca de 10 toneladas de ajuda humanitária e algumas centenas de militantes pró-palestinianos. O ataque deu-se em plenas águas internacionais.
Israel usa força para travar navios com ajuda humanitária. Foto LUSA/EPA.
Soldados israelitas transportam feridos para o
hospital em Tel Aviv, após ataque militar de Israel,
em águas internacionais, à «Frota Liberdade» que
levava ajuda humanitária para Gaza.
Foto LUSA/EPA, Roni Schutzer.

De acordo com a AFP, a União Europeia já pediu um inquérito ao incidente e os palestinianos pediram uma reunião urgente na ONU. O Presidente da Autoridade Palestiniana, Mahmoud Abbas, condenou o ataque, classificando-o de “massacre”.

O conjunto de barcos era liderado por um navio de nacionalidade turca e dirigia-se para a Faixa de Gaza com ajuda humanitária e algumas centenas de pessoas que procuravam furar o bloqueio imposto por Israel àquela região do Médio Oriente.

Detectados pela defesa israelita, três navios lança-mísseis da classe Saar saíram do porto de Haifa e dirigiram-se à frota internacional com a missão de a interceptar e impedir a sua aproximação de território palestiniano.

Era já madrugada quando, esta segunda feira, os três navios de guerra israelita avistaram a "Frota Liberdade". Encontravam-se em águas internacionais, quando as autoridades militares israelitas decidiram agir. Helicópteros israelitas transportaram os comandos que desceram por cordas na abordagem brutal dos navios que transportavam a ajuda humanitária.

"Quinze pessoas foram mortas durante o ataque, na sua maioria cidadãos turcos", afirmou esta manhã, Mohammed Kaya, responsável pela divisão de Gaza da IHH, uma organização turca de defesa dos direitos do Homem, que fazia parte da operação naval.

Algumas embarcações estavam assinaladas com a bandeira turca, país que já fez saber que condena veementemente esta operação militar, classificando-a de inaceitável. “Israel vai sofrer as consequências por este seu comportamento”, frisou o ministro turco dos Negócios Estrangeiros. O embaixador israelita em Ankara já foi chamado pelo governo turco. O vice primeiro-ministro turco que substitui o chefe de governo que está de visita ao Chile convocou uma reunião de emergência com o ministro do Interior e com as chefias das Forças Armadas.

Os responsáveis palestinianos já condenaram o ataque. O chefe da Liga Árabe, Amr Moussa, condenou aquilo que classificou como um "crime contra uma missão humanitária" e o Presidente da Autoridade Palestiniana, Amhmoud Abbas, apelidou o incidente de "massacre"e decretou três dias de luto nos territórios palestinianos.

Este ataque está, de resto, a provocar uma onda de levantamentos diplomáticos. A União Europeia quer um inquérito completo ao incidente. A Suécia qualificou o incidente de "completamente inaceitável" e já convocou o embaixador israelita em Estocolmo para lhe dizer exactamente isso. A Grécia também já chamou o embaixador israelita em Atenas para saber da situação dos seus cidadãos e interrompeu o exercício militar conjunto a que que levava a cabo com a marinha israelita.

Recordando que diversos países da União Europeia tomaram imediatamente iniciativas diplomáticas muito para além da crítica verbal, como sucedeu com a Espanha que chamou o embaixador de Israel em Madrid para consultas urgentes, o líder parlamentar do Bloco de Esquerda, José Manuel Pureza, já questionou o ministro dos Negócios Estrangeiros.

O deputado do Bloco questionou o Ministro sobre que tipo de “iniciativas pretende o Governo Português realizar junto das autoridades israelitas no sentido de, acompanhando a posição da comunidade internacional, pedir esclarecimentos acerca deste ataque a uma embarcação de ajuda humanitária e reprovar com clareza mais uma violação grosseira do Direito Internacional por Israel”.

Em Portugal, o Comité de Solidariedade com a Palestina divulga no seu blogue um relato desde um dos navios da Frota da Liberdade por Thomas Sommer-Houdeville, coordenador da Campanha internacional para a protecção do povo palestiniano (CCIPP) e convoca uma concentração em Lisboa, às 17h30, frente à Embaixada de Israel (Rua António Enes - metro Saldanha).

http://www.esquerda.net/artigo/israel-usa-for%C3%A7-para-travar-navios-com-ajudahumanit%C3%A1ria

domingo, 30 de maio de 2010

Você é um paulistano desesperado? Então, fique sabendo…


Desgoverno, caos e sofrimento humano na degradada São Paulo

Por Mauro Carrara*


Você também não agüenta mais viver em São Paulo? Não vê retorno nos altíssimos impostos pagos ao Governo do Estado e à Prefeitura?

Você já se cansou de passar horas e horas no trânsito? Já não suporta ver semáforos quebrados ou desregulados? Já se indigna com a indústria de multas?

Já precisa tapar o nariz para andar pelas ruas lotadas de lixo?

Já teme perder seu carro numa enchente relâmpago?

Já se apavora ao saber que a cidade praticamente não tem mais polícia, e que são suas orações que protegem seus familiares nos trajetos urbanos?

Já se questiona se o suor do trabalho não é suficiente para lhe garantir um mínimo de eficiência nos serviços públicos?

Já se pergunta por que a imprensa nunca lhe dá respostas?

Já nota que o jornal e o portal de Internet nunca lhe fornecem a explicação que você procura?

Talvez, então, você esteja no grupo dos 57% de paulistanos que deixariam a capital caso pudessem, conforme apurou o Ibope.

Talvez, esteja no time dos 87% que consideram São Paulo um lugar completamente inseguro para se viver.

Mas, afinal, como chegamos a esta situação caótica na maior cidade do Brasil?

Analisaremos questões específicas (enchentes, trânsito, segurança, entre outras) do processo de degradação da qualidade de vida em São Paulo.

Porém, comecemos pelo geral.

1) Sua angústia, paulistano, tem basicamente três motivos:

a) A incompetência, a negligência e a imperícia dos grupos que, há muitos e muitos anos, se apoderaram da máquina pública no Estado de S. Paulo. Aqui, o “capitão da província” é sempre da mesma tropa.

b) O sistema desonesto de blindagem e proteção dessas pessoas pelos veículos de comunicação, especialmente a Folha de S. Paulo, o Estadão, a Rede Globo e a Editora Abril, aquela que publica a Veja.

c) A vigência de uma filosofia de gestão pública que nem de longe contempla as necessidades humanas. O objetivo da máquina de poder, hoje, em São Paulo, é privilegiar uma pequena máfia de exploradores do Estado e da cidade. O governo dos paulistas e dos paulistanos exige demais, mas oferece de menos.

2) Em pleno século 21, os velhos políticos ainda administram São Paulo como coronéis de província. São tão arrogantes quanto preguiçosos.

a) Não temos um plano coordenado de construção de “qualidade de vida” na metrópole, que coordene ações na área de saúde, educação, cultura, transporte e moradia. Todas as outras 9 grandes cidades do mundo têm, hoje, grupos multidisciplinares trabalhando duramente em projetos desse tipo.

b) Não temos um projeto sério, de longo prazo, para reestruturação e racionalização da malha viária.

c) Não temos um sistema de transporte coletivo decente. Entre as 10 maiores cidades do mundo, São Paulo é aquela com o menor número de quilômetros servidos por metrô.

3) Por que a doce chuva virou sua grande inimiga?

a) Porque os governantes de São Paulo não pensam em você quando autorizam a construção de novos condomínios e habitações. Onde havia terra e árvores, passa a existir concreto. O solo não absorve a água, que corre desesperadamente para o Tietê.

b) Porque a prefeitura simplesmente abandonou os trabalhos de construção dos piscinões. Você tem medo de morrer afogado no Anhangabaú? Pois bem, os recentes dramas no túnel teriam sido evitados se José Serra e Gilberto Kassab tivessem seguido o projeto de construção dos reservatórios de contenção nas praças 14 Bis e das Bandeiras. Até o dinheirinho já estava garantido, com fundos do Banco Interamericano de Desenvolvimento (BID). Mas os dois chefões paulistas consideraram que as obras não eram necessárias. Agora, você paga por este descaso.

c) Lidar com água, uma das mais importantes forças da natureza, exige pesquisa e conhecimento. Em São Paulo, as obras são feitas de acordo com o humor dos governantes, muitas vezes em regime de urgência. Na pressa, o resultado quase sempre é desastroso. No Grajaú, por exemplo, os erros de engenharia na canalização de córregos acabaram por gerar entupimentos, enchentes e destruição. As famílias da região perderam móveis, eletrodomésticos, roupas e alimentos. Ou seja, obra sem planejamento gera mais prejuízo que benefício.

d) São Paulo tem a sua Veneza. É o Jardim Romano, que vai afundando a cada enchente. Como se trata de periferia, a prefeitura simplesmente abandonou os projetos de drenagem e captação de águas. O resultado é água imunda dentro das casas, doença e morte. Para minimizar o problema, o governo do Estado resolveu lançar um “carro anfíbio”, apresentado com pompa pelo bombeiros. Será que, não satisfeitos com o estrago, ainda querem rir da cara do cidadão?

e) O descaso com a cidade pode ser provado facilmente. Um levantamento técnico mostra que o número de pontos de alagamento aumenta assustadoramente de ano para ano. Em 2007, a cidade tinha 9 pontos fixos de alagamento. No ano seguinte, já eram 43. Atualmente, há 152 lugares por onde o paulistano pode perder seu carro durante uma chuva. É isso aí mesmo: 152! Sem dúvida, anda chovendo bastante. Mas não se pode negar que problemas de escoamento estão gerando o caos em áreas antes seguras. É o caso da Avenida Brasil com a Alameda Gabriel Monteiro da Silva, nos Jardins. Quem podia imaginar que até mesmo a região nobre de São Paulo sofreria com alagamentos, lama e fedor insuportável?

f) O dinheiro que a Prefeitura gasta em câmeras, multadores automáticos e propaganda na imprensa poderia muito bem servir à erradicação de alguns desses problemas. No entanto, o drama da população parece não sensibilizar o prefeito nem o governador. Veja o caso dos alagamentos da Marginal Pinheiros com a Ponte Roberto Rossi Zuccolo. O problema já é grave, mas as obras nem foram contratadas, como admite a prefeitura. No caso da Zachi Narchi com Cruzeiro do Sul, na Zona Norte, a prefeitura limita-se a dizer que há um “projeto para futura implantação”. Tudo muito vago. Nenhuma pressa. No caso da Alcântara Machado (Radial Leste) com Guadalajara, a confissão oficial de incapacidade é assustadora: “as interferências não configuram possibilidades de obras para solucionar o caso de imediato”.

4) Por que São Paulo fede?

a) Porque a gestão Serra-Kassab simplesmente reduziu em cerca de 17% o investimento em varrição e coleta de lixo, especialmente na periferia. Aliás, limpeza urbana é algo que não se valoriza mesmo em São Paulo, vide as declarações do jornalista Boris Casoy sobre os garis.

b) Porque os projetos de coleta seletiva e de usinas regionais de reciclagem foram reduzidos, desmantelados ou sumariamente engavetados.

c) Porque a política de “higienização social” tem dificultado extremamente o trabalho dos catadores e recicladores.

d) Nem é preciso dizer que o lixo que se amontoa nas ruas da cidade vai parar nos bueiros. Vale notar que, nas enchentes, boa parte do lixo boiando está devidamente ensacado. Trata-se de uma prova irrefutável de que o “porco” nesta história não é o cidadão paulista, mas aquele que o governa.


5) Padarização: por que São Paulo é tão insegura?

a) O governo Serra praticamente sucateou o sistema de Segurança Pública. Paga mal os agentes da lei e ainda fomenta a rivalidade entre policiais civis e militares.

b) Em seu ímpeto privatista, o governo paulista incentiva indiretamente os empreendimentos de segurança particular.

c) Mal pagos, mal aparelhados e mal geridos, os policiais paulistas são o retrato da desmotivação.

d) Criou-se informalmente um sistema de “padarização” das patrulhas. Normalmente, os agentes da lei se mantêm na porta de uma padaria ou mercado, reduzindo drasticamente as rondas pelas áreas internas dos bairros. De certa forma, acabam se tornando uma guarda particular dos comerciantes locais. Esse fenômeno atinge não somente a periferia da Capital e de outras grandes cidades, mas também os bairros de classe média.

e) Essa mesma polícia invisível nas ruas, entretanto, ocupou o Sindicato dos Jornalistas de São Paulo (SJSP) durante ato em defesa do Programa Nacional dos Direitos Humanos. Exigiam explicações sobre o encontro… Ora, que terrível bandido se esconderia ali? Ou será que voltamos à época da Operação Bandeirantes, que visava a perseguir os inimigos do regime militar?

f) Cabe dizer: o pouco que restou da Segurança Pública é resultado do esforço pessoal de policiais (militares e civis) honestos, dedicados, que ainda arriscam a vida para proteger o cidadão. Esses, no entanto, raramente são premiados por suas virtudes.

6) Politicalha na calçada, trânsito, impostos e desrespeito ao cidadão.

a) Sem qualquer fiscalização da imprensa, o governante paulista julga-se hoje acima da lei. Não precisa dar satisfações a ninguém.

b) É o caso da Calçada da Fama, já apelidada de Calçada da Lama, no bairro de Santa Cecília. Inspirada na homônima de Hollywood, foi condenada por todos os moradores locais. Mesmo assim, a prefeitura colocou 18 homens da Subprefeitura da Sé para trabalhar na obra (afinal, eles não têm bueiros para limpar). Cabe lembrar que os “testes” de homenagens foram realizados com a colocação de duas estrelas. Uma delas tinha o nome do ex-governador Geraldo Alckmin. A outra, do atual, José Serra, o único governador do Brasil que, entre amigos, se gaba de acordar ao meio-dia.

c) Para obras desse tipo, supõe-se, o prefeito Kassab busca um “aumentaço” no IPTU, tanto para imóveis comerciais quanto residenciais.

d) Cedendo ao cartel das empresas de ônibus, Kassab também decretou aumento nas passagens, de R$ 2,30 para R$ 2,70. A poucos metros da Câmara dos Vereadores, com bombas de efeito moral e balas de borracha, a polícia de Serra reprimiu violentamente os estudantes que tentavam se manifestar contra a majoração. Agressão desse tipo, aliás, já tinha sido vista na USP, em episódio que lembrou a invasão da PUC-SP por Erasmo Dias, em 1977.

e) Se o trânsito é cada vez mais caótico em São Paulo, raras são as ações destinadas a reformar a malha viária, revitalizar o transporte público e constituir um sistema inteligente e integrado de locomoção urbana. Os técnicos da Companhia de Engenharia de Tráfego ainda planejam suas ações conforme modelos da década de 60. A obsolescência no campo do conhecimento é a marca da gestão da CET.

f) Se o tráfego paulistano é um horror, confuso e mal gerido, o mesmo não se pode dizer da indústria de multas. Em 2009, foram arrecadados R$ 473,3 milhões, valor maior do que o orçamento de cinco capitais brasileiras. Só 62 municípios do Brasil recebem, entre todos os tributos, aquilo que o governo paulistano obtém com esse expediente punitivo.

g) Com esse valor, seria possível instalar 2 mil semáforos inteligentes (raros aqueles em perfeito funcionamento na cidade) e 40 terminais de ônibus.

h) Curiosamente, se falta dinheiro para a reforma dos equipamentos de controle de trânsito, sobra para a compra de radares e aplicadores de multas. Foram 105 novos aparelhos em 2009. E a prefeitura projeta a instalação de pelo menos mais 300 em 2010.

i) Se os radares estão atentos ao motorista, dispostos a lhe arrancar até o último centavo, também é certo que não há olhos para as máfias de fiscais nas subprefeituras, especialmente na coleta diária de propinas nas áreas de ambulantes. Em 2008, membros da alta cúpula da subprefeitura da Mooca foram protagonistas de um escândalo, logo abafado pela imprensa paulistana. Hoje, os esquemas de cobrança ilícita seguem firmes e fortes. Faturam milhões, à luz do dia, na região do Brás, da Rua 25 de Março e da Lapa, entre outros, conforme denúncias dos próprios camelôs.


7) Até para fugir, o paulistano pagará caro… Dá-lhe pedágio!

a) Alguns governantes tornam-se conhecidos por construir estradas. Outros, por lotá-las de pedágios e fazer a festa de seus apoiadores de campanha. É o caso de José Serra. Em média, um novo pedágio é implantado em São Paulo a cada 30 dias. O ritmo de inaugurações deve crescer em 2010. Somente nas estradas do litoral, o governador quer implantar mais dez pedágios.

b) José Serra desistiu temporariamente de sua ideia obsessiva de implantar pedágios também nas marginais do Tietê e do Pinheiros. O desgaste político poderia inviabilizar, de uma vez por todas, seu projeto de ocupar a presidência da República.

c) Fora dos centros urbanos, entretanto, a farra do pedágio continua. Em Engenheiro Coelho, na região de Campinas, por exemplo, uma família já precisa pagar pedágio para se deslocar de um lado a outro de seu sítio, cortado pela rodovia General Milton Tavares de Souza (SP-332). Agora, para cuidar do gado, os sitiantes precisam pagar a José Serra e seus amigos da indústria do pedágio. Nessa e em outras cidades, o cerco dos pedágios deixam “ilhados” moradores da zona rural e de condomínios habitacionais. Nem mesmo o “direito de ir e vir” é respeitado.

Como resgatar São Paulo

Nos últimos anos, São Paulo vem sendo destruída e seus cidadãos humilhados. Está perdendo seu charme e carisma. Aumenta-se a carga de impostos, ao passo que os direitos básicos do cidadão são negados pela autoridade pública.

Mas nada comove a imprensa surda, muda e partidarizada. As enchentes, o lixo acumulado, as obras inacabadas, o apagão no trânsito, a fábrica de analfabetos do esquema de “aprovação automática”, as máfias de propinas, a falta de segurança e a fábrica de multas não sensibilizam os jornalistas.

A ordem nas redações é botar a culpa na sorte, nas gestões anteriores ou em São Pedro. Nenhuma tragédia é atribuída aos governantes locais. Jamais.

Quando a cratera do metrô engoliu trabalhadores, pais e mães de família, a imprensa silenciou sobre a culpa daqueles que deveriam fiscalizar a obra.

E o prefeito Gilberto Kassab ainda se divertiu, transformando a tragédia alheia em piada. Nem a Folha nem o Estadão escreveram editoriais indignados sobre o episódio.

A imprensa também se fez de boba quando a ponte do Rodoanel desabou sobre a pista, destruindo veículos e ferindo pessoas.

Aliás, os jornais estampam enormes manchetes quando se constata qualquer atraso em alguma obra do PAC. Mas não encontram relevância no atraso das obras do Rodoanel.

Já são doze anos de embromação, casos de superfaturamento e destruição do patrimônio natural nos canteiros de obras.

Na Capital, José Serra e Gilberto Kassab criaram fama ao inventar a lei “Cidade Limpa”, uma restrição sígnica ao estilo “talebã” que deixaria os habitantes de Nova York e Tóquio perplexos.

Eliminaram praticamente toda a publicidade local e, automaticamente, canalizaram milhões e milhões de Reais para jornais, TVs, rádios e portais de Internet. Um golpe de mestres.

Portanto, aquele que sofre diariamente em São Paulo precisa urgentemente revisar seus conceitos políticos, reeducar-se para a leitura dos produtos noticiosos e mobilizar-se para viabilizar a urgente mudança. Se São Paulo pode ser salva, será você, paulistano sofrido, o artífice dessa proeza.


* Mauro Carrara é jornalista, paulistano, nascido no Brás, em 1939.